Comment laver mon oreiller efficacement ?

Comment laver efficacement mon oreiller ? En suivant les étapes, venez à bout de toutes les taches et autres mauvaises odeurs.

L’oreiller est sans doute l’élément de literie le plus exposé aux taches. En contact de longues heures durant chaque nuit avec la chevelure, sa propreté est mise à rude épreuve, même lorsqu’il est protégé par une taie. Alors, comment laver mon oreiller ? Focus sur les bonnes solutions pour y parvenir.

Comment laver son oreiller à la machine ?

La première étape à suivre avant tout lavage d’un oreiller en machine, c’est de consulter l’étiquette. S’il s’agit d’un oreiller synthétique, il pourra sans mal supporter un nettoyage en lave-linge jusqu’à une température de quarante degrés. Il passera également sans problème au sèche-linge. Pour un oreiller dont le garnissage est composé de plumes, la prudence est de rigueur. On privilégie une lessive à froid, sans dépasser les trente degrés dans tous les cas. Pour le séchage, il se fait à l’air libre. Il peut s’avérer pertinent de vérifier si l’appareil dispose d’un programme spécial pour les oreillers. S’agissant des oreillers en latex, on bannit purement et simplement la lessive en machine.

Lavage : combien d’oreillers dans une machine à laver ?

Pour déterminer combien d’oreillers on peut nettoyer en même temps dans un lave-linge, il faut connaître la capacité de ce dernier. Les personnes vivant seules se contentent généralement d’un appareil pouvant accueillir cinq kilos de linge. Dans ce cas, il est recommandé de n’y placer qu’un seul coussin à la fois, housse ou enveloppe comprise. La catégorie intermédiaire concerne les appareils de contenance comprise entre 5 et 7 kilos. Dans cette situation, on peut les placer deux par deux. Pour les plus gros volumes, de 9 kilos en principe, ne pas surcharger et s’en tenir à une paire fait partie des conseils à suivre.

Comment laver un oreiller en plumes ?

Un duvet, c’est-à-dire un garnissage en plumes, d’oie ou de canard par exemple, confère à un coussin un gonflant et un moelleux incomparables. Toutefois, il s’agit aussi du garnissage le plus fragile, avec le latex, et il impose de prendre quelques précautions. Pour le passage dans le tambour, on s’en tient aux instructions figurant sur l’étiquette. En cas de doute, il demeure facile de se tourner vers un nettoyage à la main. Parmi les astuces possibles, il suffit de dissoudre du bicarbonate de soude dans l’eau et de frotter directement la tache, de salive ou de transpiration notamment.

Comment nettoyer un oreiller jauni ?

L’apparition de taches jaunes est pratiquement le lot de tous les oreillers à cause de la sueur nocturne. Outre le fait qu’elle favorise également l’apparition de mauvaises odeurs, elle s’avère directement responsable de cette coloration jaunâtre et de la prolifération de bactéries. Faire disparaître ces marques en machine n’est pas toujours chose aisée. Même en utilisant un détergent, les plaques jaunes ne partent pas si facilement, à moins d’opter pour une fréquence de machine qui mettrait en péril la qualité du coussin. Il est donc préférable de se tourner vers des solutions plus artisanales. Une demi-tasse de bicarbonate de soude diluée dans de l’eau ou des cristaux de soude dilués de la même façon et appliqués localement donneront les meilleurs résultats.

Laver des oreillers jaunis en machine

Si l’on tient malgré tout à se faciliter la vie, on peut toujours recourir au lave-linge moyennant quelques astuces de bonne hygiène supplémentaires. Afin d’optimiser l’efficacité du passage dans le lave-linge, on va laisser tremper l’oreiller au préalable dans une bassine comportant de l’eau tiède, du bicarbonate de soude (à hauteur d’une tasse) et du vinaigre blanc (une tasse également). Ce « prélavage » sans effort devrait faciliter le travail du lave-linge. Ce bain préalable ne doit surtout pas être réalisé à l’eau très chaude, sauf si l’oreiller est conçu en synthétique.

Oreiller déformé après un lavage : que faire ?

Un facteur essentiel provoque la déformation d’un oreiller après un lavage : l’humidité. La première étape à suivre consiste donc à parfaitement le faire sécher, soit en sèche-linge pour une matière synthétique, et à l’air libre (et idéalement au soleil) pour du latex ou de la plume. Une bonne aération s’avère également essentielle pour lutter contre un autre fléau : les acariens, responsables de fréquentes allergies. À l’instar des draps ou d’une couette, les coussins sont le lieu de prédilection de ces organismes. Une aération fréquente et un séchage efficace forment donc les bases des gestes d’hygiène à adopter, tant pour se prémunir contre ces allergies que pour redonner du gonflant à ses oreillers. Enfin, lorsqu’il est parfaitement sec, l’oreiller n’a plus qu’à subir une pluie de coups de poing : le frapper vigoureusement lui redonnera sa forme d’origine. On peut aussi le passer en machine accompagné d’une balle de tennis, ce qui aura pour effet de travailler à conserver sa forme en même temps qu’il est nettoyé.

Température de lavage d’un oreiller synthétique

Comme vu précédemment, la température de lavage d’un coussin synthétique ne doit jamais excéder 40 degrés. Au-delà, il en résulterait un fort risque de perdre les qualités ergonomiques de votre pièce de literie. Un lavage à plus basse température reste fortement recommandé. Outre le fait que les lessives modernes sont t rès actives même à l’eau tiède, une machine plus agressive à haute température ne sera pas nécessairement beaucoup plus efficace sur des taches très incrustées. La meilleure routine reste de combiner lavage doux en machine et nettoyage manuel occasionnel et localisé. Sachant que la fréquence de nettoyage en lave-linge ne doit pas excéder deux sessions par an pour des plumes, et quatre ou cinq pour des matières synthétiques.

Laver un oreiller sans balle de tennis

Si l’on craint vraiment de trop déformer le coussin et de ne pouvoir lui rendre son gonflant, on peut aisément se passer d’une machine et d’une balle de tennis. Il suffit dans ce cas de passer l’oreiller sous la douche, de soigneusement le laisser sécher, et ensuite de le frapper avec énergie comme vu précédemment. Cette dernière technique, plus douce, s’avère moins efficace sur un coussin très taché, mais présente l’avantage de respecter davantage sa forme et son ergonomie.